Aujourd’hui, le port de gants de moto est une obligation qui incombe à tous les conducteurs de moto, peu importe le climat. Outre le confort et le style, ces équipements indispensables assurent la protection des mains en cas de choc ou de chute. Cependant, cette protection ne s’arrête pas là. Elle est aussi efficace en période d’hiver ainsi qu’en saison pluvieuse.
Pour faire simple, il s’agit d’une protection contre la plupart des intempéries. De ce fait, de nombreux modèles de gants sont proposés sur le marché. Il est donc primordial de tenir compte de certains critères clés afin de réussir son choix de gants de moto racing. Découvrez donc ces critères.
Le confort et le genre
Le tout premier critère dont il faut tenir compte lors du choix d’un gant de moto racing est le genre de son utilisateur. Celui-ci impacte énormément sur la taille et les dimensions générales du gant. En effet, il serait peu adapté d’acheter un gant homme alors que son utilisateur sera un enfant. On distingue donc les gants moto racing pour hommes, femmes, enfants et ceux mixtes.
Pour ce qui est du confort des gants, il s’agit d’un critère tout aussi primordial. En effet, vous devez pouvoir être parfaitement à l’aise dans vos gants lors de vos courses. Pour cela, ils doivent se faire oublier sur le circuit puis garantir un excellent maintien et un ajustement parfait.
Ainsi, la qualité et la technique de fabrication des gants doivent conférer à l’utilisateur le plein pouvoir de concentration sur sa conduite. Et ceci, surtout lorsqu’il se retrouve dans des conditions extrêmes de pilotage.
La saisonnalité
Quand il est question de la saisonnalité, on distingue de nombreuses grandes familles de gants de moto racing. Chacune d’entre elles étant destiné à un usage bien spécifique. Les gants d’été par exemple, ont été conçues pour rafraichir les mains tout en leur procurant la sécurité nécessaire dont elles ont besoin. De ce fait, vous n’aurez plus à enlever vos gants à cause de la chaleur ou à être gênés par la sueur dans vos mains.
Les gants de mi-saison quant à eux sont ceux qui correspondent le plus à un usage prolongé tout au long de l’année. Le plus souvent, ce type de gants est disponible sous deux catégories à savoir les étanches et les non étanches. Ces gants sont donc tempérés, polyvalents, moins encombrants et beaucoup plus légers que ceux d’hiver.
Comme leur nom l’indique, les gants d’hiver sont beaucoup pour lutter contre le froid de l’hiver. Elles sont très étanches et disposent d’une membrane suffisamment haute et chaude pour empêcher toute infiltration d’air dans votre blouson. De plus, vous bénéficiez avec ces gants d’une très bonne isolation contre le froid.
Les gants chauffants de moto sont spécialement dotés d’un thermostat qui produit une chaleur allant jusqu’à 65 ° C. En effet, en fonction de la température externe et de la vitesse à laquelle on roule, la chaleur à l’intérieur des gants diminue très rapidement. Il est donc nécessaire d’y conserver la sensation de réchauffement. Pour cela, certains de ces gants chauffants fonctionnent sur pile ou batteries tandis que d’autres fonctionnent avec un accumulateur rechargeable amovible.
L’homologation
Peu importe le type de gant que vous comptez vous procurer, il est essentiel de s’assurer qu’il dispose de l’homologation CE. Lorsque vous ne portez pas des gants disposant de cette homologation, l’État vous sanctionne d’une amande de troisième classe et vous retire un point sur votre permis de conduire.
Cette amende est de 68 euros et est minorée à 45 euros si vous payez dans les 15 jours. De plus, pour ce qui est des usages professionnels des gants, la norme EN 13594 a été mise en place. C’est la raison pour laquelle certains gants ont été homologués niveau 1 ou niveau 2. La grande différence se constate lors des tests auxquels les gants sont soumis. Il s’agit de :
- la résistance à l’arrachement;
- la résistance à l’abrasion (Niveau 1 : 1,5 seconde; Niveau 2 : 2,5 secondes);
- la résistance au déchirement, à la coupure;
- la résistance à l’éclatement;
- et de la résistance du système de maintien.
Il est conseillé pour un usage urbain de se procurer un gant homologué de niveau 1. Pour un usage plus intensif, ceux de niveau 2 sont nettement plus recommandés.
La matière des gants
Pour ce qui est de la matière des gants, de multiples combinaisons s’offrent aux utilisateurs. On retrouve sur le marché des gants en cuir, en textile ou encore des gants qui mixent les matériaux afin d’obtenir confort et résistance à la fois.
Les gants en cuir offrent une meilleure résistance que la plupart de ceux en textile. Cependant, lorsqu’il est question de respirabilité, de souplesse et de légèreté, le cuir s’incline devant le textile. Il est également à noter que le cuir est moins étanche et met beaucoup plus de temps à sécher. Il est d’usage de remarquer de nos jours qu’un gant de moto racing peut avoir une ou plusieurs doublures internes.
Celles-ci sont spécialisées soit pour le confort, l’étanchéité, la sécurité ou encore l’isolation thermique. Une doublure peut être flottante (donc cousue à l’intérieur) ou fixe et collée (afin d’être moins encombrante et pour ne pas risquer de la bouchonner en enlevant le gant).
Les renforts et le serrage
Pour les serrages, on en distingue plusieurs catégories, à savoir le bouton pression, les scratchs et les attaches velcro. Ils servent à accroître la résistance à l’arrachement lorsqu’une glissade survient. Cependant, lorsqu’ils sont mal placés ou lorsqu’il y en a de trop, cela constitue un gène pour son utilisateur. Comparés à un bouton pression, les scratchs et velcros sont de meilleures options pour bien fermer les gants et les ajuster.
Les renforts quant à eux se situent généralement au niveau de la paume. Aujourd’hui, l’on rencontre plus souvent des coques sur les phalanges aussi bien pour les gants de routes que ceux de piste. Une spécificité pour ce qui est des gants de pistes est les renforts placés dans le but de protéger les os les plus fragiles et notamment le scaphoïde.